Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La vie d'un Titou à Beijing
22 mai 2013

Week-end à Chengde - Partie 1

Bonjour à toutes et à tous !!! Cette semaine, je vais vous parler de la petite expédition que j’ai entreprise à Chengde. Il s’agit une ville située dans la province de Hebei, au Nord de Pékin. Chengde est célèbre car elle était l’ancienne résidence d’été des empereurs du début de la dynastie Qing. Pendant le 18e siècle, la cour impériale déménageait de Pékin à Chengde pendant la saison estivale pour y séjourner six mois durant. La Cour impériale y organisait d'importantes réceptions diplomatiques pour tenter notamment de pacifier les peuples non Han, tels que les Mongols ou les Tibétains.

C’est parti ! En route pour prendre le train à 8h du matin à la gare principale de Pékin (ouf ! Cette fois, pas besoin d’aller jusqu’à la gare ouest qui est LOIIIIIIINNN). Ticket en poche, nous nous installons sur deux banquettes face à face avec Thibault, sa collègue de travail Edith et sa meilleure amie chinoise (dont nous n’avons finalement pas su le nom ^^). 4h30 de train sous un ciel gris et un paysage plongé dans la brume. Pas folichon ! A notre arrivée, nous cherchons dans un premier temps un hôtel pour poser nos bagages. Nous finissons par en trouver un...qui accepte de marchander le prix des chambres (hors saison touristique, c’est apparemment possible de le faire car ils n’ont pas de clients). Et hop ! 100 yuans la chambre double, nous sommes ravis.

Direction le Palais d’été, situé au Nord de la ville dans un immense parc naturel. Nous prenons nos billets et commençons la visite. Le Palais en lui-même est plutôt classique, surtout lorsque l’on a déjà visité pas mal de temples chinois, mais cela reste joli. Nous prions sans cesse pour que le temps ne vire pas à l’orage.

P1020503

 

P1020508

 

P1020511

 

En enfilade du Palais, le Parc avec ses petits lacs, ses pagodes, ses pavillons. Bien qu’il y ait tout de même du monde, nous arrivons facilement à trouver quelques coins tranquilles. Malheureusement, nous nous rendons compte que bon nombre des pavillons sont en rénovation. Vilains échafaudages qui gâchent notre plaisir ! Nous arrivons alors au pied d’une petite montagne où nous apercevons un pavillon au sommet, caché par les arbres. Ni une, ni deux ! Nous nous élançons à l’assaut de la montagne lorsqu’un garde nous arrête : pas d’accès à cette montagne à cette période de l’année. Après avoir mis en oeuvre d’ingénieux stratagèmes pour contourner cette interdiction (dont une escalade par un flanc de montagne abrupt qui s’est soldée par un échec), nous décidons d’abandonner et de continuer à flâner dans le parc.

P1020516

P1020524

P1020526

P1020538

 

Nous nous arrêtons pour visiter un petit temple quand soudain, un chemin de terre sauvage s’offre à nous : l’aventure ! Quelques mètres plus loin, un panneau indiquant « Anciennes ruines ». De mieux en mieux ! Sauf que....bing ! De nouveau un garde qui nous chasse. Cette fois c’en est trop ! Nous nous enfonçons dans les fourrés et nous faufilons près des ruines. Finalement, elles n’ont rien de rare mais elles nous permettent de déboucher sur un petit chemin qui grimpe dans la montagne...nous sommes en terrain interdit !!!! Arrivant au bord d’une route, nous entendons soudain un bruit de moteur. Nous plongeons alors dans l’herbe pour essayer de nous cacher : en fait, c’est un car de touristes. Heureusement que le ridicule ne tue pas ! Nous décidons de longer la route afin d’atteindre les temples en hauteur dont l’accès à pied est interdit. Nous apercevons un drapeau rouge près du bord de la route : UN GARDE ! (oui, nous avons compris que dès que nous voyions un drapeau rouge, il fallait se montrer discret). Il nous somme de redescendre, nous faisons mine d’obtempérer puis, dès qu’il a le dos tourné, nous coupons à travers la végétation. Ainsi, de drapeau rouge en drapeau rouge, nous poursuivons notre ascension dans la plus grande discrétion, à la manière d’un film d’espionnage. Ce parcours nous aura permis de voir de très beaux points de vue, inaccessible aux autres visiteurs en cette période de l’année. A note que le dernier garde que nous ayons croisé nous a repéré mais venait de terminer son service : il nous a donc laissé tranquilles 

P1020544

P1020553

P1020558

 

Fourbus par ces longues heures de marche, nous nous accordons un massage de pieds dans un cabinet de médecine chinoise avant de rentrer à l’hôtel pour une bonne nuit de sommeil. 

Publicité
Publicité
Commentaires
B
Très belles photos, quand on les agrandit elles prennent toute leur valeur. Ce que j'ai le plus apprécié dans cette partie c'est le plaisir de dépasser l'interdit : c'est tellement meilleur.<br /> <br /> Babie
La vie d'un Titou à Beijing
Publicité
Archives
Publicité